Linda Violet Miles 2.0

∞ Caractère: (250 mots) Linda est une jeune fille qui est née avec une cuillère en argent dans la bouche, mais elle a toujours préféré traîner avec des gens d’une classe sociale plus basse, et pas forcément avec de bonnes fréquentations. Rebelle, elle avait un dossier scolaire lourd de retenues et de visites des parents chez le proviseur. Ayant toujours aimé les sports de combat, elle en a pratiqué dès son plus jeune âge. Ayant des facilités d’apprentissage, elle ne s’est jamais donné la peine de bosser sérieusement, se maintenant toujours  à un niveau correct. Linda est pourtant quelqu’un de foncièrement gentil, aimant l’action et l’adrénaline sous toutes ses formes. Ne craignant pas grand-chose, c’est une tête brûlée qui fonce dans le tas sans réfléchir suffisamment souvent aux conséquences. Impulsive et parfois taciturne, elle ne parle pas beaucoup sauf si un sujet l’intéresse. Assez instinctive, elle est une pile électrique qui ne semble jamais tomber en panne. Reconnaissante de la nouvelle chance qu’on lui ait donnée, elle est passionnée dans ce qu’elle fait et elle le fait bien. Femme parfois fatale, elle sait mettre les atouts que la nature lui a donné que ce soit du point de vue intellectuel ou physique. Il vous faudra du temps pour découvrir la vraie Linda, car elle est méfiante de nature et qu’elle met du temps à faire confiance. A l’inverse, elle n’a aucun mal à travailler seule ou en équipe. C’est une jeune femme enthousiaste, parfois un peu gamine, qui préfère prendre des risques plutôt que de laisser quelqu’un sur le champ de bataille.

Linda est née à Los Angeles, mais a grandi à Metro. Son père était président et directeur général d’une entreprise qu’on pourrait qualifier d’intérêt public et sa mère était institutrice avant de devenir écrivain de romans policiers à succès. D’un milieu aisé, elle ne s’identifiait pas pourtant aux petits camarades de son âge du même milieu qu’elle, elle préférait largement la compagnie de gens moins bien lotis. Linda qui était d’une nature rebelle, connaissait quelques ennuis à l’école, elle avait très souvent sa mère convoquée chez le directeur, et plusieurs heures de retenues, pour s’être battue. A part cela, elle était une élève avec de grandes possibilités, mais qui n’avait juste pas envie de les utiliser, ce qu’il faisait qu’elle se cantonnait à un niveau correct alors qu’elle pouvait faire bien mieux.

En grandissant, Linda était un esprit libre de pensée. D’un caractère fort, elle était respectée par ses petits camarades et admirée par d’autres. Les sports de combat aidèrent à canaliser cet esprit rebelle et impulsif. Mais elle ne s’arrêta pas là, elle s’initia à différentes disciplines comme la musique, le chant et l’écriture, guidée par sa mère qui commençait tout juste à écrire des romans policiers.

Très vite passionnée par tout ce qui touchait aux technologies, elle se révéla particulièrement douée pour créer des logiciels et créer des émulations de programmes qu’elle pourrait pirater sans risque et dans la plus complète légalité.

Elle entra au MIT à 17 ans avec au final d’excellentes notes dans les matières scientifiques. Elle avait trouvé sa voie et elle devint très vite major de sa promotion. Lors d’un concours de programmation de logiciel pour l’Air Force, elle fut remarquée par un programmeur de génie qui recherchait des jeunes personnes talentueuses pour son propre projet. Notée seconde au concours, cet homme s’appelait Julian Wilkes et elle accepta la proposition de cet homme sans savoir que cela allait changer sa vie à jamais.

Quelques années plus tard, le projet de Julian a vu le jour. Problème. Le véhicule est trop puissant, personne n’arrive à le piloter. C’est un pilote clairement tombé du ciel qui va rendre possible le rêve d’un homme. Il s’appelle Joe Astor. Flic au passé brumeux, quand Linda le voit, c’est comme une évidence, ce mec est LE type qu’on attendait ! Julian et elle ont très vite appris la vérité. Linda était horrifiée de ce qu’on lui avait fait subir.

Ce fut un terrible déchirement quand on lui apprit que le projet avait été annulé et la voiture détruite. Elle ne pouvait pas s’y résoudre, c’était son projet à elle aussi. Elle fut envoyée sur un projet dans un fond de placard, comme si on voulait la mettre à l’écart de quelque chose. Révoltée mais obligée de se résigner, elle resta en bons termes avec Julian. Quelques semaines plus tard, quelque chose éveilla d’avantages ses soupçons.

Un homme étrange et aux pratiques d’intimidation biens rôdées rendit visite à la jeune femme. Linda sur la défensive en voyant arrivé ce type chez elle, semblait que moyennement impressionnée. Et c’est là que le déclic se fit, quand l’homme lui demanda de bosser pour son patron à détruire cette mystérieuse voiture qui agite les nuits de la ville… N’ayant jamais pu voir ce véhicule de ses yeux, ni même des photos, un espoir se ré-alluma en elle. Se pourrait-il que ?

L’homme se fit de plus en plus pressant, mais la réponse de Linda fut toujours la même. Clope au bec, assise sur le capot de son projet personnel elle refusa encore et toujours. L’homme partit et revint quelques jours plus tard, en la brutalisant d’avantage. C’est avec un œil au beurre noir et quelques contusions qu’elle alla voir la police, qui lui fit croire qu’ils allaient s’en occuper, mais rien pendant des jours.

Quand elle voulut demander des comptes à Julian, il niait tout en bloc. Mais Linda n’arrivait pas à se résigner et abandonner cette idée. Cet homme qui l’avait battu en savait plus qu’elle. Les coups qu’elle avait reçus n’étaient pas pour tuer mais pour lui faire peur et juste la blesser. Seule, elle n’avait pas d’autres choix de sembler se résoudre à ne plus y croire, mais au fond d’elle, un feu attendait…

L’homme revint et cette fois, alors qu’elle cherchait à s’enfuir par la porte de la cuisine, elle eut le droit à une balle dans l’épaule. Mais encore une fois, l’homme savait ce qu’il faisait, il ne voulait pas la tuer, mais briser son mental. Encore une fois, elle revint à la charge, mais Julian restait de glace, malgré le fait que cette fois, on lui avait littéralement tiré dessus. La police lui suggéra de s’enfuir, de se faire oublier, mais elle ne voulait pas de ce genre de réponse.

Les lettres de menaces, les appels au beau milieu de la nuit, c’était devenu la routine… Mais au lieu de l’épuiser moralement c’est l’effet inverse qui eut lieu. Elle ressortit alors un projet qu’elle avait eu… Devenir le fantôme de la Vérité de la Ville… Faire connaître la vérité qui fâche. La vérité qui gêne ou qui fait prendre conscience du problème de la ville… Risqué, mais largement dans ses cordes. Durant toutes ces années elle s’était fait un petit réseau qui pouvait l’aider dans sa tâche. Le souffle de vérité allait souffler en tempête sur la ville et décoiffer pas mal de monde. Elle déménagea dans sa résidence secondaire qui ne paye pas de mine vu de l’extérieur, et lança son projet. Des flashes de 60 secondes, piratant les programmes normaux, Indétectable, intraçable, même pour l’équipement d’un possible véhicule très avancé. Au lieu de se battre contre la corruption de la ville, Linda allait devenir un fantôme. Pour tout le monde elle était une simple programmeuse freelance, bénéficiant de l’aisance financière de sa famille… Mais pour de rares personnes, elle allait devenir une bouffée d’espoir.

Un mois après, le premier flash fut lancé, décoiffant, mettant en évidence les exactions et les pots de vin du conseiller Strand post-mortem. Suivi par tous les habitants de Metro, On ne voyait que ses yeux avec des bandeaux d’information en haut et en bas, sa voix modifiée. Toutes les semaines, un ou deux flash, plus ou moins décoiffant, hurlants de vérité.

Trois jours après son dernier flash, le chef de Mechanopol reçut un premier message accompagné d’une rose rouge « I am watching over you » (je veille sur vous) sur son écran d’ordinateur. Un jour avant le flash elle envoya un mail à Julian avec le même message. Le mail passa par plusieurs endroits avant d’arriver à destination, le rendant ainsi intraçable.

Le jour du plus gros flash sans précédent depuis son lancement, le même message apparut sur tous les écrans avec une différence « Je vous surveille » et les flashes allaient commencer ainsi « N'essayez pas de régler votre téléviseur. Le Fantôme de la Vérité s’adresse à vous. 60 secondes exactement. On ne peut le localiser, on ne peut l'interrompre, et c'est la seule voix encore libre qui reste dans cette ville. » et finir par « ainsi termine le Fantôme de la Vérité, auquel personne n’échappe ! »