(m) Stringfellow Hawke ft. Jan-Michael Vincent

36 ans ∞ américain ∞ pilote
célibataire ∞ FIRM ∞ feat: Jan-Michael Vincent

Himself

∞ Caracter: Mon caractère ? Il n’y a rien de spécial à raconter sur ce sujet. Disons que je n’aime pas parler de moi, enfin parler tout court. Beaucoup de gens me considèrent comme un homme taciturne, solitaire, misanthrope et paranoïaque. Je dirais qu’ils ont en partie raison mais c’est surtout une apparence, une manière de me protéger et de les protéger. J’ai perdu beaucoup trop d’êtres chères tout au long de ma vie, par ma faut, ou dû au hasard. Je n’ai tout simplement pas la force de pleurer une autre personne. Alors je me suis enfermé sur moi-même.
Adepte des choses simples, je n’aime pas m’embarrasser de fioritures inutiles. Plutôt directe et peu diplomate je ne perds pas mon temps à tourner autour du pot si j’ai quelque chose à dire, même si cela peut être dure pour la personne en face de moi.
Si vous cherchez une épaule pour pleurer, vous réconforter ou papoter vous êtes ma tombés. Je n’ai jamais eût le contact facile et trouver des sujets de discussions n’ont jamais été mon fort. Quand à rassurer une personne, il faudrait déjà que je sois optimiste à mon sujet, que je ne me considère pas comme un homme perdu ou cassé. Je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sors car je l’ai accepté. C’est peut être mon côté pragmatique.
A côté de cela, je suis un homme plutôt calme et réfléchis bien qu’il ne faille pas me pousser au-delà de mes limites. Comme tout un chacun, il y a un point de rupture et sur vous atteignez le point de non-retour, j’irais jusqu’au bout et vous risquez de souffrir. Je ne lâche pas facilement prise et je suis assez têtu et tenace.
J’accord ma confiance assez difficilement, que ce soit en amitié ou en amour, je suis prêt à tout pour protéger ceux qui me sont chères quitte à ce que j’en souffre. Toutefois, si on me trahit, il y a rarement de seconde chance, je ne pardonne pas, voir peu.

His history

Je suis né en 1950 dans la base aérienne d’Edwards située dans le désert des Mojaves en Californie. Mon père, ALan, était pilote dans l’aéronavale et ma mère, Christine, violoncelliste. Elle avait stoppée sa carrière de musicienne pour s’occuper de Saint-John, mon frère-aîné et moi afin que l’on suive mon père dans ces déplacements et qu’on profite un maximum de lui. Mon père pilotait des jets pendant la guerre de Corée puis il fut affecté à sa demande au pilotage bombardier B-52 Stratofortress afin d’être plus présent pour nous. J’ai eu une enfance plutôt heureuse et stable, nous nous rendions régulièrement dans le chalet de ma mère au bord de l’eau et chez Dominic Santini, un ancien frère d’arme de mon père qui s’était reconverti dans la cascade aérienne. Dom était un drôle de bonhomme, toujours joyeux et un tantinet bougon.

Ma vie pris une tournure plutôt tragique lors de l’été 1962. Nous nous étions rendus dans la maison familiale pour les vacances. Mon père avait prévu une partie de pêche en bateau. En nous rendant vers la zone prévue, le bateau heurta un tronc à pleine vitesse. Mon frère et moi furent projetés hors du bateau. Je ne me souviens plus trop des détails de l’accident excepté que Saint-John et moi étions désormais des orphelins.
Nous avons été recueillis par l’ami de mon père, Dominic. Il nous fallut du temps pour nous remettre de ce choque. Heureusement la bonne humeur de Dom, sa fille Jo, nous permis de retrouver une enfance à peu près normale.

En tant que fils de pilote, élevé par un autre pilote, il n’en fallait pas plus pour que soit affecté par le virus du pilotage. Etre à bord d’engins qui me permettaient de voler était pour moi une délivrance. Je découvrais une liberté incroyable qui me permettait de m’évader loin de mes problèmes et de mes doutes. Toujours sur les traces de mon père, je m’engageais dans l’armée pour voir du pays et tester des appareils que jamais je n’aurais l’occasion d’approcher autrement. Etrangement, j’y retrouvais mon frère comme si nous étions inséparables.

Ayant fait mes preuves en tant que pilote, je fus envoyé au Vietnam aux commandes d’un Bell UH-1 Iroquois, une machine polyvalente increvable parfaite pour nos missions. Là-bas, j’y ai découvert l’horreur de la guerre. Cela n’avait rien à voir avec les récits de mon père et de Dom qui l’avaient vu de plus haut. Là, j’étais en plein dedans, avec les hommes de terrains, à les déposer et les chercher en espérant retrouver tout le monde. Ce qui bien évidement n’était pas le cas. Il y avait de nombreuses missions de sauvetage et les hôpitaux de campagnes étaient sommaires. C’est à ce moment que l’on fit connaissance d’une jeune femme médecin un peu trop tête brûlée à mon gout. Saint-John noua rapidement des liens avec elle, de mon côté, j’étais trop centré sur la préparation de mes missions pour passer du temps à décompresser avec le groupe que nous commencions à former. Parfaitement conscient que je perdrais un grand nombre de mes frères d’armes, je préférais ne pas trop m’attacher même si je ferais tout mon possible pour leur venir en aide. Hélas, ou plutôt fort heureusement, je me suis attachée à cette boule de nerf brune qui voulait toujours aller trop loin m’obligeant à prendre des risques inconsidérés pour qu’elle ne se fasse pas tuée. C’était l’effet Violet.
La fin de la guerre fut des plus tragiques, Saint-John avait été capturé et malgré toutes mes tentatives pour les trouver ou même le localisé il fut considéré comme décédé. Je n’arrivais pas à me résoudre à cela et me sentant coupable de la situation je n’arrivais pas à lâcher l’idée de le retrouver. Cela me rongeait et me faisait perdre le peu de proches que j’avais autour de moi que ce soit volontairement ou involontairement. Il ne me fallait que quelque mot pour déclencher une dispute et faire le ménage. Violet eut aussi droit à cela et elle fut rayée de ma vie.

Les années passèrent. De retour à la vie civile, ma reconversion fut des plus simples : retourner à la maison pour travailler avec Dom en tant que pilote cascadeur ce qui me permettait de gagner largement ma vie et avoir du temps pour partir à la recherche de mon frère. Je ne lésinais pas sur les dépenses et le temps engagé. La plus part des gens que je rencontrais tentaient de me raisonner mais non je ne lâcherais pas tant que je n’aurais pas eu de preuve de sa vie ou de sa mort.

En 1977, Michael Coldsmith-Briggs une ancienne connaissance du vietnam demanda mon aide pour un projet d’hélicoptère de combat. Il avait besoin d’un pilote d’essai et mon talent avait été remarqué. C’est ainsi que je rejoins une branche de la CIA nommée la FIRM devenant une sorte d’agent secret. Le Dr Charles Henry Moffet, l’ingénieur principal et à l’origine de prototype de l’appareil qu’il avait nommé AirWolf/Supercopter était un personnage étrange, mais un véritable géni. Il avait réussi à créer un hélicoptère considéré comme un chasseur mach 1 supérieur ce qui pour notre époque était physiquement et aérodynamiquement impossible. Le développement fut long et j’étais l’une des rares personnes à réussir à contrôler la vitesse et la maniabilité de l’engin.
Quelques mois avant de présenter l’engin en phase terminale, Moffet le vola et se réfugia en Libye pour le vendre au plus offrant.
Archangel, gravement blessé lors de la fuite de Moffet me donna carte blanche pour le retrouver en échange d’une aide active pour retrouver mon frère. C’est à ce moment que je rencontrais Gabrielle, une des assistances d’Archangel, c’est-à-dire une agent de terrain expérimenté dont je tombais éperdument amoureux. Elle aussi partie à la recherche d’Airwolf, mais seule. Craignant le pire, je fis tout mon possible pour la retrouver, aidé de Dominique. Hélas, j’arrivais encore une fois trop tard. Je l’ai retrouvée seule, dans le désert, brulée par le soleil et gravement déshydratée. Elle mourut dans mes bras.
Assoiffé par la vengeance, j’ai traqué Moffet, trouvé sa cachette et volée AirWolf sous son nez. Aux commandes de l’appareil, quand je l’eu en face de moi, je profitais de quelques instants pour le regarder tenter vainement de tirer dans la prise de ravitaillement en vol et lui vider ce qu’il me restait de cartouche dans les mitrailleuses. Sur le coup cela m’avait fait du bien, mais il me restait un grand vide intérieur. Gabrielle était morte, à cause de moi, encore une fois. Je ne me le pardonnais pas.

Ayant définitivement perdu confiance aux gens qui m’entouraient, hormis quelques exceptions, avec l’aide de Dominic, je choisi de cacher Airwolf pour éviter qu’il tombe entre de mauvaises mains. En échange de ma parole d’effectuer des missions pour la FIRM sous les ordres d’Archangel je pu gérer la machine et mes activités comme je le voulais. Cela me permis d’avoir accès à des informations classifiées qui pouvaient mer permettre de trouver des informations sur mon frère et peut-être toucher à mon but et trouver ma rédemption.

Les années passèrent, j’enchainais les tournages avec Dominic, ma couverture officielle, et les missions classées secrètes pour le compte de la CIA. De nombreuses personnes croisèrent mon chemin, beaucoup étaient uniquement intéressés par ce que je cachais et protégeait cherchant à me tuer ou faire du mal à mes proches. Ce qui me fit perdre le peu de confiance que je pouvais avoir envers les autres.
Une nouvelle venue s’incrusta dans mon équipe. Une pétillante rouquine répondant un doux nom de Caitlin O'Shannessy. Elle travaillait comme pilote pour la patrouille routière et avait eu besoin de notre aide. C’était une femme honnête et de confiance. Il me fallut du temps mais je fini par m’attacher à elle-même si je craignais de faire une grave erreur risquant de la perdre tragiquement elle aussi.

Aujourd’hui, je continue d’effectuer des missions secrètes à bord de cette machine qui n’est pas sensée exister. Eviter qu’elle ne tombe entre de mauvaises mains quitte à mourir en la détruisant. Mais aussi et surtout retrouver mon frère pour lui rendre la vie qu’il a perdu par ma faute et ainsi faire en sorte que la boucle soit bouclée.

Links forever